Paul Boudier: " Après le film au Max Linder, un sandwich kurde chez Urfa Durum"
Paul Boudier: " Après le film au Max Linder, un sandwich kurde chez Urfa Durum"
Dans un ancien bar à punks du 18ème arrondissement de la capitale, Paul Boudier, ardent cinéphile, et son associé, Albert Touton, ont ouvert leur fabuleux restaurant, il y a un peu plus d'un an. L'endroit s'appelle le Maquis et c'est du très bon ! Interview express avec Paul Boudier.
En un mot, comment définiriez-vous votre cuisine ?
Paul : Simple.
Dîner avant ou après la séance de cinéma ?
Paul : Après un film au Max Linder, un sandwich kurde chez Urfa Durum
Le pop-corn devant un film: indispensable ou sacrilège ?
Paul : Je n’ai jamais trop compris le popcorn au cinéma.
La meilleure scène de bouffe dans un film ?
Paul : Le saucisson à l’ail dans Calmos.
Le dernier grand film vu ? Ou le film qui vous a fait voyager ?
Paul : Interstellar et The revenant.
Pensez-vous que le cinéma et la cuisine peuvent changer le monde?
Paul : Comme tout ce qui contribue à la culture oui. Ça permet également de déconnecter pendant deux à trois heures.
Plutôt Western-Ramen ou Western-Spaghetti ?
Paul : Plutôt Les 7 samouraïs.
Dans Tampopo de Jūzū Itami, les aliments deviennent parfois de pures objets d’expression de érotique comme par exemple dans la scène dite de l’huître. Cuisiner est-il parfois un art sensuel ? sexuel ?
Paul : Ça demande de la sensibilité... donc, oui, un peu. Après, la scène du jaune d’œuf dans ce même film ou celle des gnocchis dans Le parrain, c’est un peu gros.
Dans une scène d’Amore, de Luca Guadagnino, Tilda Swinton s’enivre en goûtant un plat de gambas et fini même par tomber amoureuse du chef. Avez-vous déjà était dévoyé par un plat ?
Paul : À chaque repas au Clarence.
Plutôt Ratatouille ou Julie & Julia ?
Paul : La grand bouffe de Marco Ferreri.
ADRESSES :
LE MAQUIS : 53, rue des Cloys Paris 75018
URFA DURUM : 58 Rue du Faubourg Saint-Denis, 75010 Paris
LE CLARENCE : 31 Avenue Franklin Delano Roosevelt, 75008 Paris